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1. L'apprentissage vicariant,

2. L’apprentissage entre pairs, par les pairs

3. L’erreur dans l’apprentissage

 

1.   L'apprentissage vicariant,(“modeling” en anglais)

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Je me suis rendu compte, en abordant cette thématique, que dans l’enseignement de ma profession de bijoutier sertisseur je suis constamment présent et proche physiquement de l’élève. À l’établi je prends la place de l’élève pour lui montrer un geste technique par exemple, en dessinant, en créant. Je pense cette méthode peut être une source motivationnelle pour les élèves qui voient leur enseignant réaliser les mêmes gestes qu’eux. Cependant c'est un modèle à utiliser avec parcimonie afin de ne pas asphyxier l'élève.

Le fait que les élèves prennent la place pour dessiner à la tablette, à tour de rôle, permet cet apprentissage par l'observation entre pairs.

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Ce modèle d’apprentissage trouve son origine dans les travaux du Psychologue Albert Bandura. Le modelage nous permet de mieux comprendre comment une personne peut apprendre par l’observation. L’élève apprend en marge du discours du maître proprement dit.

Les élèves me regardent faire (ou regarde un camarade) je suis à la même hauteur qu’eux, ma posture, mes gestes sont visibles et je peux les commenter, par exemple : « Pourquoi je me tiens droit ? Parce que je prends du recul par rapport à mon dessin, je n’ai pas le nez dans le guidon ». Mon geste de la main qui tient le crayon est ample et assuré, mais je donne une place à mes erreurs en montrant que cela m’arrive aussi et que j’y remédie par de nouveau trait mieux placé, mais en effaçant surtout pas mes mauvais traits.

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2.  L’apprentissage entre pairs, par les pairs

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L’apprentissage ou plutôt l’évaluation par les pairs dans le cas de la séquence choisie est l'apprentissage entre les individus d'un même groupe ou d'une même entité

Les élèves 1ères discutent entre eux, lorsqu’un camarade à la tablette dessine ainsi que devant le tableau et évaluent verbalement les dessins. Je définis le cadre de la discussion, par exemple : faites des critiques constructives et bienveillantes. Je me mets également en retrait afin qu’ils puissent librement critiquer, ils ne sont plus spectateurs mais acteurs de ce moment précis. Cette méthode permet aussi au plus timide du groupe de se positionner avec ses propres mots. Je les mets en état de métacognition, car assez rapidement ils s’autocritiquent et cela leur permet de commencer leur deuxième dessin avec de nouvelles clés.

Dans la pratique du sertissage ou du dessin/création, je favorise naturellement l’échange entre élèves d’entreprises différentes. La réunion d’élève de plusieurs degrés durant les cours interentreprises ou théoriques ainsi qu’un bon encadrement favorise l’échange par les pairs de « trucs » technique, d’approches différentes du problème et je remarque que cela est très enrichissant. En ce sens je vais plus favoriser ce type d’apprentissage informel.

Actuellement, l’apprentissage par les pairs peut aussi se faire à distance grâce au moyen numérique par exemple les blogs ou les tutos.

 

3.   L’erreur dans l’apprentissage

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Lorsque je dessine avec les élèves, il m’arrive de reprendre mon trait deux ou trois fois, sans l’effacer. Quand mon dessin est affiché avec les autres élèves, ces traits sont tout à fait perceptibles et montrent mes erreurs. L’élève, quand il commet une erreur dans son dessin a le réflexe de l’effacer ou alors de recommencer le dessin. Cette démarche ne lui permet pas d’analyser son erreur et de valoriser les bonnes parties de son dessin. Je préconise à l’élève de laisser son mauvais trait est de le corriger en n’hésitant pas à faire deux, trois autres traits pour trouver le bon.

Je fais place à l’erreur dans mes cours, elles sont pour moi des indicateurs. Dans le cas du dessin l’erreur pourrait provenir, selon Astolfi, par exemple de :

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• La mauvaise compréhension/transmission des consignes ou des objectifs

• D’un mauvais décodage des règles du contrat didactique.

• Erreurs liées à la nature des opérations intellectuelles.

• Erreurs résultant de la complexité propre du contenu.

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Les exemples ci-dessus sont peut-être plus difficile à appliquer au dessin, Ces indicateurs sont importants, je dois les prendre en compte. Cependant, cette activité demande de l’entraînement, Elle peut s’apparenter aux exercices répétitifs visant à fixer la formation chez l’apprenant. Une

analyse de ces types d’erreurs me permettrait d’y remédier en affinant la didactique du dessin professionnel par exemple.

Avec ce modèle, je me situe clairement dans la théorie constructiviste car je positive l’erreur, j’y donne du sens, je perçois l’origine de l’erreur et je la retravaille en classe à côté de l’élève.

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Bibliographie

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(s.d.). Récupéré sur Pedagoform : http://www.pedagoform-formation-professionnelle.com/article-l-apprentissage-entre-pairs-se-former-entre-nous-par-nous-et-pour-nous-119416809.html

Astolfi, J. P. (s.d.). Le statut de l’erreur dans l’apprentissage. Récupéré sur Académie de Grenoble: http://www.ac-grenoble.fr/circo/IMG/le_statut_de_l_erreur_dans_l_apprentissage.pdf

Astolfi, J.-P. (1997). L'erreur, un outil pour enseigner. Dans J.-P. Astolfi, pratique et enjeux pédagogiques (p. 15). ESF éditeur.

Astolfi, J.-P. (1997). L'erreur, un outil pour enseigner. Dans J.-P. Astolfi, pratique et enjeux pédagogiques (p. 23). ESF éditeur.

Bandura, A. (1976). L'apprentissage social . Pierre Mardaga, éditeur.

Chamberland, L. Lavoie, & D. Marquis, 20 formules pédagogique (p. 143). Presse de l'université du Québec.